Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir architecte ?
Ce qui m’a attirée, c’est la possibilité de mettre ensemble la partie plus créative avec la partie technique. L’architecture me permet de « ramener » la partie créative et intuitive dans un cadre concret et structuré.
Quel aspect de ton rôle de cheffe de projets te passionne le plus ?
Clairement la vision globale, le fait de voir d’une perspective plus éloignée et générique un grand nombre de projets et d’intervenants (mandataires, autorités, MO, etc).
Ce rôle implique aussi des responsabilités vis à vis de l’entreprise en termes d’organisation de l’équipe, de l’accompagnement dans l’évolution de chacun à travers des entretiens one to one réguliers, et aussi de la vision sur le développement de l’équipe (par exemple le recrutement).
Et au-delà, il y a cette perspective plus stratégique qui me motive beaucoup : contribuer activement au développement de l’entreprise.
As-tu un projet réalisé avec atelier zéro2 qui t’a particulièrement marquée ? Pourquoi ?
Circolo Italiano, un projet d’un bâtiment mixte au cœur de la ville de Lausanne. Il m’a marquée pour sa complexité à tout niveau (projet, négociations avec les autorités) et aussi car l’association qui nous a confié le mandat me tient à cœur.
Qu’est-ce qui t’inspire au quotidien, dans ton travail comme en dehors ?
Le fait que chaque petit pas contribue à une création plus vaste, au niveau existentiel, mais aussi très concret dans ma vie professionnelle. J’ai un grand sens d’appartenance à atelier zéro2 et je travaille un peu comme si c’était “mon bureau”.
Un conseil que tu donnerais à ton “toi” d’il y a 10 ans ?
Oser rêver grand.
Y a-t-il un projet que tu rêves de concevoir un jour ?
Je voudrais pouvoir acheter une vieille bâtisse dans la campagne des Pouilles, la rénover et lui donner une nouvelle vie, plus contemporaine.
